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QUE FAIRE FACE AUX PANNES DU DÉSIR MASCULIN ?

“C’est bien connu un homme a toujours envie, il a plus de besoins sexuels qu’une femme !”
 
“Qu’une femme puisse ne pas avoir envie de faire l’amour c’est entendu mais un homme, vous n’y pensez pas !!”
 
Ces idées reçues sur la sexualité dévastent la vie de nombreux hommes et de femmes.
 
De plus en plus de couples, à l’initiative des femmes, consultent pour absence de sexualité, absence de désir de la part de leurs hommes. Continuons sur les explications proposées : il a une maîtresse, son travail le sert et lui prend tout son temps, son orientation sexuelle n’est pas claire. Si ces propositions peuvent être fondées et sont admises, il en est une jamais évoquée : l’atteinte à son identité.
 
Les injonctions que la société fait peser sur les hommes tels que « soit fort » « soit performant » sont intériorisées depuis l’enfance et vont façonner une image « d’être un homme ». « Un homme ça bande » ! L’érection constitue l’identité même de l’homme. C’est le symbole de sa virilité. Alors quand l’érection fait défaut… c’est la débandade. Une fois, ça peut arriver, deux fois, trois fois… c’est invivable ! La peur de l’échec, la honte vont les entraîner dans un cercle vicieux de l’évitement de la relation intime qui se transforme petit à petit en perte de désir tout court.
Au début, la partenaire est compréhensive, « c’est pas grave, ça peut arriver », le temps passe et la compréhension et la tendresse font place à l’impatience, la rancœur les soupçons « il ne m’aime plus » « je ne suis plus désirable ». Elle questionne, suggère des consultations médicales que certains hommes refusent car le sentiment de honte est trop fort. Ce refus est alors interprété comme un refus de la relation amoureuse, un rejet, un abandon, ce qui renforce l’animosité et les reproches qui à leur tour alimentent la honte et le retrait. Cercle infernal vécu dans la solitude pour beaucoup d’hommes car comment et à qui en parler quand les échanges sur la sexualité dans le milieu masculin se font sur le ton de la fanfaronnade au sujet des performances supposées avoir été vécues? Cette solitude renforce le mal être et l’absence de désir.
 
Le saviez-vous ?
20 % des hommes de 20 ans ont des dysfonctions érectiles, 30 % à 30 ans,
40 % à 40 ans, 50 % à 50 ans…
 
La pharmacologie, la médecine sont venues apporter des réponses pour retrouver une fonctionnalité sexuelle. Parfois au-delà de l’aspect fonctionnel, le désir reste aux abonnés absents car le désir sexuel n’est que l’expression d’un désir plus profond : le désir de vie.
 
Des questions existentielles, des crises de couple peuvent mettre à mal le désir, c’est le travail thérapeutique qui pourra aider à retrouver du sens, à retrouver le chemin vers soi, vers l’autre pour vivre une sexualité épanouie, réjouissante.
 
Il est temps de briser les idées reçues et les tabous sur la sexualité. L’érection ne se décide pas, c’est un réflexe. Les pannes ne sont pas une fatalité. Un couple peut retrouver et vivre une sexualité récréative avec et sans érection. La sexualité évolue dans le temps. Parler est le premier pas vers la renaissance.
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